Sitting Bull (Tatanka Iyotake) ce grand chef Sioux
Hunkpapa, , vainqueur à Little Big Horn, incarna le courage et la fierté légendaire des cavaliers
des Plaines.

Il est le personnage de l'histoire de la persécution des amérindiens dont le
souvenir reste le plus vif dans l'esprit de nos contemporains.
Plusieurs raisons à cela, mais la principale est peut-être qu'il fut un des leader du peuple Sioux
lors de la bataille de Little Bighorn qui vit la défaite du Général Custer en 1876.
Il vint aussi en Europe avec le Wild West Show de Buffalo Bill.

Cet homme aux traits durs, à l'expression emplie de sagacité perçante, tel qu'il apparaît sur les
clichés de l'époque, a porté à bout de bras la destinée de son peuple pour lequel il ne désirait
qu'une chose, une vie libre.

Guerrier, il le fut jusqu'au tréfonds de l'être.
De retour aux USA, il participa à
la Ghost Dance interdite par le gouvernement, ce qui lui valu d'être arrêter...
Il mourut d'un coup de feu tiré par un membre de la police indienne...
Les circonstances exactes de sa mort sont troubles mais toujours est-il qu'un grand espoir pour
le peuple amérindien est mort avec lui.
Voici quelques extraits de discours de ce grand personnage...
«Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les
fruits de cet amour! Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir
que nous devons nous aussi notre existence ; c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins
animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite faible quand nos pères
l'on rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante.
Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie.
Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres.
Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent
notre mère à tous, la terre, pour leur propres usages et se barricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent
avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de
son lit et détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte.»
Discours prononcé en 1875
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Chef Joseph
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1840 - 1904 Chef Joseph fut l'un des chefs de la tribu des Nez-Percés , peuple indien du nord-est de l'État de
l'Oregon, aux États-Unis.

Cette tribu était une nation pacifique, qui s'étendait de l'Idaho au nord de Washington. Elle a maintenu de bonnes
relations avec les blancs après l'expédition de Lewis et Clark. Joseph a passé la majeure partie de son enfance
dans un mission tenue par les missionnaires Chrétiens.
En 1855, le père du Chef Joseph, Old Joseph, signa un traité avec le gouvernement, qui autorisait son peuple à
rester sur les terres de leurs ancêtres.
En 1863, un autre traité réduisait la surface allouée, mais Old Joseph
ignora volontairement ce traité.
Mais cette entente fut compromise à la suite de la découverte d'or sur leur terrain de
chasse dans l'Oregon. Il s'en suivi une guerre entre blancs et Nez-Percés en 1877.

Chef Joseph tenta à plusieurs reprises d'obtenir des autorités fédérales le retour de son peuple sur ses terres.
Bien entendu les indiens furent obligés de se rendre mais après une formidable leçon de courage pour qui connaît
cette histoire : environ 800 d'entre eux fuirent devant l'avancée yankee et parcoururent près de 1700 km.
A la fin de cette longue fuite, Chef Joseph fut contraint de signer avec le colonel Nelson Miles la reddition de
son peuple, à seulement 46km de la frontière canadienne le but de leur épopée.
Il furent ensuite déportés dans une réserve du Kansas où bon nombre moururent de maladie.
Chef Joseph, quant à lui, y mourut à l'age de 64 ans.
Le chef Joseph, chef des Nez-Percés, peuple indien du nord-est de l'État de l'Oregon, aux États-Unis,
était respecté pour son génie militaire et son éloquence.
«Mon père m'a fait appeler. J'ai vu qu'il allait mourir. J'ai pris sa main dans la mienne. Il m'a dit :
Mon fils, mon corps retourne vers ma mère la terre, et mon esprit va bientôt voir le Chef Grand Esprit. Quand
je serai parti, pense à ton pays. Tu es le chef de ce peuple. Ils attendent de toi que tu les guides.
Rappelle-toi toujours que ton père n'a jamais vendu son pays. Tu dois te boucher les oreilles chaque fois
qu'on te demandera de signer un traité pour vendre ton pays natal. Encore quelques années et les hommes
blancs t'encercleront. Ils ont les yeux sur cette terre. N'oublie jamais, mon fils, mes paroles de mourant.
Cette terre renferme le corps de ton père. Ne vends jamais les os de ton père et de ta mère.
J'ai pressé la main de mon père et je lui ai dit que je protégerai sa tombe de ma propre vie. Mon père a souri
et s'en est allé vers la terre des esprits.
Je l'ai enterré dans cette belle vallée où l'eau serpente. J'aime cette terre plus que tout le reste au monde.
Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père serai pire qu'un animal sauvage.»
Extrait de son discours de reddition : « Certains membres de mon peuple se sont enfuis dans les montagnes
où ils n’ont ni couvertures ni nourriture. Personne ne sait où ils se trouvent ; ils sont peut-être en
train de mourir de froid. Je veux qu’on m’accorde le temps de chercher mes enfants, mais combien en
trouverai-je ? Sans doute sont-ils parmi les autres morts. Écoutez-moi bien, je suis las, et mon cœur est
malade et triste. À partir d’aujourd’hui, je ne me battrai plus jamais. »
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