Les artistes du département story-board développent le fil du récit en affichant les croquis de la narration sur un grand tableau noir.
Ces dessins seront constamment remplacés ou réassemblés pendant que les story-boardeurs visualisent l’histoire et font des ajouts ou des changements pour développer le côté humoristique.
les story-boardeurs doivent visualiser la continuité des événements. Ensuite, le réalisateur et son équipe interviennent à leur tour, suivis par l’animateur qui apporte souvent les changements et les touches finales indispensables.
C’est un processus créatif permanent – du moins dans les grands studios –, surtout quand il s’agit de longs métrages. Le story-boardeur doit connaître la mise en scène et L’art dramatique; il lui faut imaginer et anticiper ce que pense le public, puis surprendre, amuser ou fasciner le spectateur. C’est là la recette d’un film à succès.
Il doit aussi visualiser le style graphique du film. Ainsi, un story-board peut occasionnellement intégrer une peinture à l’aquarelle ou un pastel qui donnent le ton en matière de couleur et de traitement du décor. Les dessins peuvent mesurer de 12x16 cm à 22,5x30 cm, soit les mêmes dimensions que le champ de prises de vues.
Généralement, c’est toute une équipe d’artistes qui développe le story-board après que le story-boardeur ait présenté son idée devant un auditoire formant le comité d’évaluation. Ceci stimule considérablement la créativité. Par exemple: en examinant le story-board ci-dessous, le story-boardeur pourrait ajouter des plans entre les deux premiers pour raconter de manière intéressante ou amusante comment la hache en or est tombée aux mains du héros.