Les Echos - Annie Coppermann
(...) on tombe sous le charme de cet étrange objet, qui, sans doute, paraîtra hérétique aux puristes, mais a tout, pourtant, pour séduire les autres. Pas tous : les enfants, ici, risquent de s'ennuyer. Mais les adultes, romantiques et rêveurs. Comme l'original, sans doute !
Figaroscope - Marie-Noëlle Tranchant
Il y a ce riche imaginaire historique qui réveille les tumultes lointains des empires déchus et des
révolutions montantes. C'est épatant.
Le Figaro - Marie-Noëlle Tranchant
Tout ce que le cinéma ajoute à la bande dessinée, décors raffinés, voix (...), musique (...),
contribue à faire de Corto Maltese une rêverie envoûtante.
L'Humanité - Vincent Ostria
S'il est très influencé par les romans de Robert-Louis Stevenson, le cinéaste s'éloigne des conventions du genre
avec une touche légère et un graphisme aéré, mariant les teintes pastel et l'aquarelle.
Pas beaucoup de bruit et de fureur dans cette histoire, mais un solide sens du récit.
Les Cahiers du Cinéma - Baptiste Piégay
(...) le film de Pascal Morelli laisse entrer les songes, fait la part belle à l'incertitude,
avec une délicatesse de traits et un sens du récit à la fois fidèles et personnels.
Monsieur Cinéma - Rémy Batteault
Si le film n'est pas spécialement destiné aux enfants, il ravira sans doute les aficionados du marin
sans bateau et permettra, espérons le, de faire découvrir à un nouveau public les bandes-dessinées
d'Hugo Pratt, qui s'adressent autant à l'intellect qu'à la sensibilité.
Le Parisien - Alain Grasset
Pascal Morelli en a fait un très beau spectacle, nourri de grands espaces. Une réussite.
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Réalisation
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Réalisateur Pascal Morelli
La consécration pour Morelli.
Corto Maltese est le premier long métrage de Pascal Morelli.
Le Français travaillait jusqu'ici à la réalisation de films d'animation pour la télévision et à des
story-board pour des oeuvres de fiction.
Un travail de longue haleine. C'est en 1997 que Pascal Morelli commence l'adaptation de Corto Maltese.
Il travaille d'abord sur un projet de série pour la télévision et en parallèle de téléfilm pour la RAI.
En 1998, il s'installe au Studio Corto à Paris où on lui donne plus de moyens. En 5 ans de travail,
400 personnes ont travaillé sur le projet pour un résultat final d'environ 500 000 dessins et 1000 plans.
Pascal Morelli
Il se forme aux Arts Appliqués avant de commencer sa carrière dans la bande dessinée puis dans la publicité
en créant des storyboards et des dessins.
Il passe à la réalisation de films d'animation pour la télévision américaine et japonaise à la fin des
années 80, travaillant notamment sur Ghostbusters ou Alf. A partir de 1989, il fait des storyboards pour des
longs métrages de fiction de Philip Kaufman (Henry & June, Jimgrim and the 9 unknown, Soleil levant (Rising Sun)) .
En 1992 il se lance dans la production avec le dessin animé The Specialists diffusé sur MTV. Il enchaîne
ensuite les réalisations pour la Paramount (Busy world Richard Scarry) ou encore France Animation (Arsène Lupin).
C'est en 1997 qu'il s'attèle à son premier long métrage d'animation tiré de l'album d'Hugo Pratt Corto Maltese
en Sibérie rebaptisé Corto Maltese, la cour secrète des arcanes, qui sort en 2002.
Je ne peux pas parler de Corto Maltese, la cour secrète des arcanes, sans
parler de Marie Trintignant et avoir une pensée particulière pour elle.
Elle a prêté son timbre de voix si particulier au personnage de la Comtesse Seminova dans ce
long-métrage d'animation.
Elle nous manquera....
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